Kyôto: Le sanctuaire Jônangû 城南宮, ses camélias et ses pruniers en fleur
Jônangû, ou sanctuaire au sud du château, "château" ici, par extension "forteresse", puis "ville", car se trouve au sud de Kyôto. Ses origines remontent à la fin du 8e siècle, où il fut édifié afin de conjurer les directions de forces inauspicieuses, pour apporter protection à l'ancienne capitale et à la cour impériale. Cette dernière venait souvent y prier, et même y séjourner pour cela. Maintenant, on s'y rend beaucoup pour formuler des voeux de sécurité routière.
Méconnu par les touristes étrangers, c'est un joli site, particulièrement visité par les locaux de la fin février à la mi-mars pour ses magnifiques pruniers en fleur à branches tombantes Shidare-umé.
Le jardin autour de ce sanctuaire est également connu pour ses différentes variétés de camélias. Symboles de l'hiver, ils cohabitent, à cette époque de l'année, avec le premières fleurs du printemps illustrant ainsi, tout en beauté la transition entre les deux saisons.
Et l'on entre dans le jardin payant pour la somme, un peu plus que modique de 800 yen tout de même au jour d'aujourd'hui.
Mais, sans regrets devant la magnificence de cet espace où l'on évolue entre des rideaux de fleurs de pruniers au parfum subtil, dans cette explosion de blancs et de roses tendres tels des feux d'artifices printaniers sous la lumière claire du soleil.
Comme j'étais venue un peu sur le tard, où la floraison touchait à sa fin, un somptueux tapis de pétales ajoutait encore à la beauté du lieu.
Je me retrouvai tout simplement... émerveillée...
Il y a du monde, un conglomérat de photographes s'attroupe devant un arbre, engorgeant le petit chemin. C'est pour un Méjiro, cet oiseau couleur olive aux contours des yeux blancs, friand de fleurs de Umé. Je réussis, moi aussi à capturer mon cliché .
Le sanctuaire dispose encore d'autres espaces de jardins, où il fait bon flâner, s'asseoir pour prendre un thé...
Le Jônangû, et surtout son jardin de pruniers en fleur, ne le manquez pas si êtes de passage à Kyôto de fin février à mi-mars. Avec une préférence pour mi-mars (du 10 au 15 généralement) pour les tapis de pétales! Même si, un gros bémol cependant que l'accès, cher et compliqué avec les transports en commun. Métro de Kyôto jusqu'à la station Takeda, d'où l'on peut marcher un quart d'heure-vingt minutes à pied, où prendre un taxi à environ 700 yen la course. Le sanctuaire dispose d'un parking, mais payant lui aussi et peut-être complet, surtout les week-ends... Courage, persévérez!
Kansaijin.
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